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stomate [ stɔmat ] n. m.• 1817; nom d'un mollusque 1803; du gr. stoma « bouche »♦ Bot. Ouverture naturelle sur l'épiderme de la tige ou de la feuille, qui assure des échanges gazeux avec le milieu extérieur (respiration, excrétion). ⇒ pore. L'épicéa « boit avidement le soleil par ses quatre rangs de stomates » (Michelet).
● stomate nom masculin Ensemble de deux cellules réniformes (« cellules de garde ») riches en chlorophylle, ménageant entre elles une petite ouverture (ostiole) par laquelle s'effectuent les échanges gazeux de la plante (respiration, transpiration, photosynthèse). ● stomate (expressions) nom masculin Stomates aquifères, organes situés à l'extrémité des nervures des feuilles et assurant le rejet d'eau liquide (guttation).stomaten. m. BOT Organe épidermique des parties aériennes des végétaux, qui régule l'évapotranspiration en fonction de facteurs internes et externes (génotype, température, etc.).⇒STOMATE, subst. masc.A. — BOT. Dispositif de l'épiderme des végétaux (situé notamment à la face inférieure des feuilles aériennes, à la face supérieure des feuilles flottantes, parfois sur les tiges) qui intervient dans les processus de respiration et de transpiration de la plante. Les plantes aquatiques (...) complètement immergées respirent et se nourrissent par toute la surface de leur corps (...). Elles ne transpirent pas, aussi sont-elles dépourvues de stomates (Bot., 1960, p. 1278 [Encyclop. de la Pléiade]). [Chez les végétaux] ce sont les stomates (...) qui, par leur nombre, permettent une diffusion rapide des gaz entre le milieu extérieur et le milieu intérieur (Encyclop. univ. t. 14 1972, p. 142b, s.v. respiration). V. épiderme A 2 ex. de Hist. gén. sc.♦ Stomate aquifère. ,,Petit organe situé à l'extrémité de fines nervures et constitué par une masse de cellules aquifères qui laissent exsuder de l'eau à travers l'ostiole d'un stomate`` (GDEL, s.v. hydatode). Les nervures peuvent aussi dans la feuille (...) se mettre en relation par un tissu particulier avec des pores qu'on appelle stomates aquifères (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 223).B. — ANAT., HISTOL. Petite ouverture, orifice microscopique dans les tissus animaux. Le derme de certaines espèces [de Siponcles] est parcouru par des canaux longitudinaux communiquant par des stomates avec le cœlome (Zool., t. 1, 1963, p. 878 [Encyclop. de la Pléiade]). En partic. ,,Orifice microscopique que les cellules migratrices produisent en écartant les cellules endothéliales, lorsqu'elles traversent le revêtement ou lorsqu'elles sortent d'un capillaire par diapédèse`` (GARNIER-DEL. 1972).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1803 subst. fém. « nom d'un mollusque » (BOISTE); 2. 1817 subst. masc. bot. (GÉRARDIN, Dict. raisonné de bot.). Dér. sav. du gr. 
, 
« bouche ». Le mot est att. en all. au sens 2 dès 1802 (chez K. SPRENGEL d'apr. COTTEZ 1982).DÉR. Stomatique, adj., bot. Qui concerne, qui constitue le stomate. Cellule stomatique. En ce qui concerne la transpiration, l'ouverture des stomates en exerce le contrôle (...). Aussi l'ensemble des facteurs qui contrôlent les mouvements stomatiques contrôlent-ils la transpiration (Physiol., 1969, p. 1642 [Encyclop. de la Pléiade]). — [
]. — 1re attest. 1931 cellules stomatiques (PLANTEFOL, op. cit., p. 132); de stomate, suff. -ique.stomate [stɔmat] n. m.ÉTYM. 1817; n. f., nom d'un mollusque, 1803; dér. sav. du grec stoma, stomatos « bouche ».❖1 Bot. Ouverture naturelle sur l'épiderme de la tige ou de la feuille, qui assure certains échanges avec le milieu extérieur (respiration, excrétion). || Stomates aérifères, aquifères. ⇒ Pore.0 (Le picéa, → Épicéa) boit avidement le soleil par ses quatre rangs de stomates.Michelet, la Montagne, III.2 Orifice microscopique que provoque l'écartement des cellules endothéliales par des cellules migratrices, dans les tissus animaux.❖DÉR. 1. Stomatique.
Encyclopédie Universelle. 2012.
